vendredi 17 mai 2024
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Les agents distributeurs de Kia Motors Algérie dans la tourmente !

Les agents distributeurs agréés Kia Motors Algérie, du groupe Achaibou, au nombre de 17, sont dans la tourmente et ne savent plus à qui s’adresser pour sauver leur activité.

Et pour cause, depuis l’interdiction de l’importation Automobile et suite aux différents problèmes que rencontre Kia Motors Algérie, les agents distributeurs agréés se sont retrouvés du jour au lendemain menacés de fermeture dont certains ont déjà cessé l’activité faute de disponibilité de produits.

Leur activité se résume aujourd’hui au service après-vente et la vente de la pièce détachée.

Voyant que rien de « bon » ne se profile à l’horizon, ces agents distributeurs ont pris attache avec Kia à Dubai puis la maison-mère, Kia Corporation, en Corée du Sud, pour leur exposer leurs problèmes, mais à ce jour ils n’ont rien reçu de concret, selon Adel Benflis, agent Kia à Batna, qui après avoir puisé tous les recours et les voies possibles, a pris attache avec notre rédaction pour exposer les problèmes qu’il endure avec les autres membres du réseau KIA Motors Algérie.

« Malgré les relances faites auprès du nouveau représentant de KIA Motors en Algérie, la société Gloviz, ce dernier refuse catégoriquement de reprendre le réseau existant et de travailler avec lui sans avancer de motifs ni de justifications », nous dira M. Benflis qui a demandé la médiation du constructeur sud-coréen, en vain.
« Pourquoi ?  La question reste en suspens à ce jour, explique encore l’agent Kia Batna. Ce qui nous intrigue le plus, c’est que le constructeur est au courant de notre situation mais il ne fait rien à notre égard sachant que tout au long des dix dernières années il nous a demandé des investissements énormes. Aujourd’hui, nous nous sentons abandonnés clairement et l’État algérien ne fait quasiment rien ».
« Nous sommes un parfait exemple d’injustice dans le créneau automobile. Nous assumons des conséquences par ricochet », regrette M. Adel Benflis qui nous a transmis tous les documents adressés aux responsables de Kia à Dubaï et en Corée du Sud.
« Ce que nous demandons, c’est juste la sauvegarde des emplois de notre personnel et la survie de nos entreprises. L’État doit être alerté sur notre cas », conclut-il.