samedi 4 mai 2024
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Après le lancement de Fiat en Algérie : Grand engouement dans les show-rooms !

C’est finalement le dénouement pour la problématique de l’automobile en Algérie. Le sujet aura tenu en haleine l’opinion publique cinq années durant et des promesses de solution étaient à chaque fois reportées aux calendes grecques.
Lundi dernier, le starter avait retenti annonçant la reprise des importations des véhicules neufs par des concessionnaires agréés.

Le premier à annoncer la couleur, c’est l’italien Fiat avec une gamme de véhicules répondant chacun à des attentes précises des clients.
Le début des prises de commandes a eu lieu hier mardi 21 mars avec trois formules différentes, au niveau des showrooms dans plusieurs régions du pays, sur une plateforme numérique spécialement dédiée et aussi à travers le centre d’appel mis en place par la filiale du groupe Stellantis en Algérie.
Cette activité d’importation intervient en attendant l’entrée en production de l’usine de Fiat à Tafraoui qui connaît une accélération dans les travaux de réalisation, dont la fin est prévue pour le mois d’août prochain.
Une mobilisation exceptionnelle des efforts de la part de toutes les parties concernées par le projet, Stellantis, ministères, wilaya, a été relevée, permettant l’avancement rapide des travaux afin d’être au rendez-vous des échéances officiellement annoncées. Il est d’ores et déjà prévu que la première voiture qui sortira des chaînes de fabrication sera la mythique Fiat 500 dès le mois de décembre 2023. D’autres modèles seront progressivement intégrés dans les chaînes dans le but de diversifier l’offre et répondre aux besoins du marché tant national qu’international.
Dans un entretien exclusif qu’il nous a accordé, le directeur général de Fiat, Olivier François, nous a fait part du projet de nouveautés mondiales encore en phase de conception au niveau du département recherche et développement, qui seraient produites prochainement dans l’usine de Tafraoui.
Au fil de son évolution, l’usine de Tafraoui ouvrira la voie à la création, à l’horizon 2026, de pas moins de
2 000 nouveaux emplois locaux.
Ce sera également l’opportunité de développer un tissu de sous-traitance locale qui devrait couvrir, dans une première phase, 30% des besoins de l’usine en matière de pièces et divers composants.
Un engagement qui a été, encore une fois, réaffirmé par le patron de la division Moyen-Orient Afrique, Samir Cherfan : «Fermement engagée en Algérie, Stellantis apportera au pays son savoir-faire mondial et régional en matière de fabrication et de performances commerciales.
Nous mettons notre expertise au service du développement de Fiat en Algérie avec un outil de production de pointe et des services commerciaux de premier ordre pour garantir la meilleure expérience client possible sur le marché.
J’aimerais en profiter pour remercier les autorités algériennes, nos partenaires locaux et les équipes qui œuvrent sans relâche pour concrétiser le projet Fiat en Algérie.» Par ailleurs, dans son plan stratégique pour 2030, le groupe Stellantis confirme la place clé de l’Algérie et ambitionne de vendre dans cette perspective un million de véhicules dans cette région.
En attendant, les préparatifs vont bon train pour mettre en place le réseau d’agents agréés qui aura la mission d’assurer des prestations de service aux standards internationaux aux clients de toutes les régions du pays et répondre à leurs sollicitations dans le domaine du service après-vente et la disponibilité de la pièce de rechange d’origine. Une trentaine de représentants de la marque Fiat seront opérationnels dans 28 wilayas au cours de l’année 2023. L’attention particulière accordée au sujet de l’automobile par le grand public et son impressionnant retentissement sur les réseaux sociaux laissent présager une affluence record au niveau des espaces d’exposition et de vente de Fiat Algérie. Tout comme il est attendu que le centre d’appel dédié aux prises de commande serait pris d’assaut dès sa mise en service.
B. Bellil Le Soir d’Algérie