mardi 14 mai 2024
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Blocage du projet d’usine Peugeot : Quemard accuse !

La réalisation du projet d’usine de montage automobile du groupe PSA (Peugeot-Citroën) tarde à se concrétiser, près de deux années après sa signature entre les deux gouvernements.

Pour tenter de mettre la lumière sur l’arrêt du projet dans la zone El-Hamoul, commune d’El-Kerma dans la wilaya d’Oran, M. Jean-Christophe Quemard, directeur du groupe PSA pour le Moyen-Orient et Afrique du nord (MENA) a été dépêché à Alger pour s’exprimer sur le sujet en accusant «des parties qui ont intérêt à ce que les choses ne se passent pas bien».

Quelles sont ces parties qu’accuse le haut responsable français de bloquer le projet? M. Quemard ne le dit pas. S’agit-il des autorités ou des concurrents ?

En tous les cas, le groupe français n’a pas encore obtenu le permis de construire pour entamer le projet à cause de l’affaire de l’agriculteur qui refuse d’être exproprié de son terrain. M. Quemard espère «une solution rapide» pour que «les choses aillent vite».

Toutefois, les choses risquent de prendre du temps. Une enquête avait été lancée par le parquet général près la cour d’Oran sur des irrégularités présumées dans la procédure d’expropriation des propriétaires des terres agricoles déclassifiées pour accueillir le projet.

A l’origine de l’enquête, un propriétaire d’un terrain agricole avait lancé un appel aux plus hautes autorités de l’État afin qu’elles interviennent pour lui rendre justice dans une vidéo qui a été largement diffusée sur les réseaux sociaux. Un appel qui a interpellé les autorités locales à ouvrir une enquête pour auditionner de toutes les parties liées à ce dossier.

Pour rappel, un protocole d’accord pour la construction d’une usine de montage Peugeot Citroën de production a été signé en novembre 2017 avec un investissement de 100 millions d’euros. Le capital de la société est réparti selon la règle 49/51, soit 20% pour l’entreprise nationale de production de véhicules industriels PMO de Constantine, 15,5 % au groupe Condor, 15,5 % à l’opérateur pharmaceutique Palpa pro pour le coté algérien et 49 % pour le groupe PSA français.