jeudi 16 mai 2024
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Importation de véhicules : les députés veulent plus de facilitations

Dans son rapport préliminaire du projet de la loi de finances pour l’année 2023 en débat depuis  mardi au niveau de l’Assemblée populaire nationale, la commission des finances et du budget de la Chambre basse du Parlement a plaidé pour l’amendement de l’article 66 dudit projet de loi inhérent à l’importation des véhicules utilitaires de moins de trois ans avec comme objectif de permettre aux citoyens à moyens revenus d’importer des voitures à des prix accessibles.
Ainsi, en plus de plaider pour une importation tous les trois ans alors que le texte du gouvernement ne limite pas le nombre des acquisitions de véhicules, les députés préconisent une baisse des droits et taxes exigibles sans aucun avantage.
Et lors des débats, des intervenants ont proposé de permettre l’importation de véhicules de moins de cinq ans mettant en avant la cherté des voitures de moins de trois ans actuellement sur le marché mondial.
Il est également proposé de porter le chiffre d’affaires annuel de l’autoentrepreneur de cinq millions (5 000 000) de dinars à un plafond de huit millions (8 000 000) de dinars comme mentionné dans l’article 49 dudit pro- jet de loi tout comme l’introduction d’une nouvelle disposition portant sur la prorogation de fonds d’affectation spéciale n°138-302 portant lutte contre le cancer. Les députés plaident également pour le prolongement de la procédure portant conformité des constructions.
Il faut rappeler que ce PLF 2023 a été élaboré, selon le ministre des Finances, Brahim Djamel Kassali, sur la base d’un prix référentiel prévisionnel du baril de pétrole de 60 dollars pour la période entre 2023 et 2025, avec un taux de croissance moyen de 4,1% en 2023 et de 4,4% en 2024 et un niveau d’inflation de 5,1% en 2023 et de 4,5% en 2024 et 4,0 en 2025. Un texte qui prévoit également pour 2023, une augmentation des recettes budgétaires totales à 7.901,9 milliards de dinars et 13.786,8 milliards de dollars de dépenses, réparties sur les dépenses de fonctionnement, augmenteront à 9.767,6 mil- liards de dinars (+26,9%) et les dépenses d’équipement qui seront en hausse à 4.019,3 mil- liards de dinars (+2,7%) par rapport à la loi de finances complémentaire (LFC) 2022.
Ce qui fait que le déficit budgétaire passera de 4 092,3 milliards de dinars (-15,9 du PIB) dans les prévisions de clôture pour 2022 à un déficit moyen de 5 720,0 milliards de dinars sur la période 2023-2025 (-20,6% du PIB).
Aussi, les recettes des exportations de biens devraient atteindre en 2023 un montant de 46,3 milliards de dollars américains, contre 44,4 milliards de dollars dans les prévisions de la LFC 2022. Des recettes qui devraient enregistrer une «<légère hausse>> à 46,4 milliards de dollars en 2024 et à 45,8 milliards de dol- lars en 2025.
Les députés devront poursuivre les débats autour de ce projet de loi de finances 2023, aujourd’hui mercredi et demain jeudi dans la matinée, avant que le ministre des Finances ne réponde à leurs interrogations dans l’après-midi. La plénière dédiée au vote de ce texte est 1- prévue, elle, mardi prochain. 3)
Mohammed K. – Alger (Le Soir)