lundi 29 avril 2024
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Industrie automobile : Le ministre de l’Industrie fait le procès de l’expérience algérienne (vidéo)

Le ministre de l’Industrie et des Mines, Ferhat Aït Ali Braham, a fait le procès de l’expérience algérienne dans le domaine du montage automobile de ces dernières années.

Expliquant les nouvelles dispositions contenues dans le projet de loi de finances complémentaire (PLFC-2020) présentées devant les membres de l’assemblée populaire nationale (APN) pour adoption, le ministre a qualifié le montage d’importation puisque « aucune usine n’a dépassé un taux d’intégration de 5% en dépit des exonérations douanières et fiscales dont elles ont bénéficié, qualifiant leur activité « d’importation déguisée sans paiement des droits douaniers et fiscaux »

Dans le nouveau cahier des charges qui sera promulgué incessamment, M. Aït Ali Braham explique les opérateurs désirant faire de l’Industrie vont devoir démarrer avec un taux d’intégration local de 30%, pas moins, en incitant les éventuels investisseurs à commencer par le carrossage.

Il a également évoqué l’importation des véhicules neufs par les concessionnaires, comme solution alternative en attendant le démarrage effectif d’une véritable industrie automobile, pour alimenter le marché, tout en affirmant que la facture d’importation de ces véhicules ne dépassera pas les deux (2) milliards USD, montant des importations de pièces destinées au montage automobile.

Il a ajouté que le gouvernement a eu recours à l’imposition de taxes douanières et fiscales pour réduire la facture d’importation des véhicules au lieu de mesures d’interdiction ou de système de quotas. La taxe sur les véhicules neufs concernera les véhicules touristiques de grand cylindre et non les véhicules utilitaires, a-t-il précisé.

Un commentaire

  1. 5% ?
    Je trouve ça choquant, sachant que nous produisons des pneu via l’usine Iris, des filtres via Sodivem, des plaquette de frein via Ikam auto, des faisceaux de câblage via Sitel, des pièces en plastique via Sarel, des Pare-brise via Africaver, des vis et boulons via la BCR, des batteries automobiles via Fabcom et l’ENPEC et j’en passe…
    On ne peut pas produire des miroir pour les rétroviseur ? On ne peut pas produire de la mousse pour les sièges ?
    D’un côté il y a l’ENMTP qui produit des grue mobile 1025 intégré à plus de 70% (tout comme les moissonneuse batteuse de la Sampo), avec moteur algérien produit par l’EMO, ou encore les tracteurs de l’etrag ou les Camion SNVI….
    Et de autre il y a des pseudos industrielle qui ne peuvent même pas intégré 5%?
    Je trouve ça franchement hallucinant, comment on peut laisser faire ça ? Comment qu’on peut déjà intégrer pour + de 20% au minimum vue le nombre de pièce fabriqué sur place déjà
    Vraiment choquant.